Afin de mener à bien cette gigantesque entreprise,
Gutenberg sut s’entourer de collaborateurs efficaces:
des graveurs, des orfèvres, des calligraphes.
L’on estime qu’au moins quinze employés participèrent directement à la réalisation de la (B 42, en abrégé). Tout était entièrement à créer des poinçons métalliques, un moule à fondre les lettres, une presse plus perfectionnée que celle de Strasbourg (laquelle ne donna pas satisfaction), et quantité d’autres choses. Finalement, l’atelier d’imprimerie revint dix fois plus cher que la valeur vénale du matériel!
Cela nous fait comprendre pourquoi Gutenberg dut trouver une puissante assistance financière. L’association avec le Mayençais Johann Fust (en 1450) lui apporta un important capital de départ (l’équivalent de 132 500 euros, soit 137770 francs suisses) permettant l’achat des fournitures. Le papier d’Italie et le vélin (près de 6000 peaux) absorbèrent 85% de ce prêt. Un autre emprunt couvrit les salaires et l’entretien complet des ouvriers.
« Gutenberg n’a pas attendu le développement du marché du livre pour inventer l’imprimerie. »
~ Nicole Notat
